Les images de synthèse avancent mais trop lentement pour qu'on puisse voir des acteurs dessinés par ordinateur remplacer des vrais avant un bon bout de temps. Je pense que ce qui va bientôt supplanter l'image numérique c'est le robot. Les Japonais sont les plus passionnés par ce sujet et perfectionnent de plus en plus leurs humanoïdes artificiels. Voir cet exemple : CLIC
On voit très bien l'utilisation qu'on peut en faire dans la SF ou l'épouvante (les deux genres racistes dont je parlais). Un Terminator incarné par un vrai robot serait encore plus effrayant…
Cela dit, je trouverais ça encore plus excellent dans le cinéma psychologico-dramatique…
D'ailleurs j'avais lu quelque part que Kubrick avait voulu attendre que la technologie soit plus poussée pour que le héros de A.I. soit joué par un vrai robot...
RépondreSupprimerJ'attends impatiemment le premier acteur robotisé.
Une fois passée cette étape je pense que la prouesse suivante sera de tourner un film de fiction (de SF rasciste ?) dans l'espace (voir sur la lune).
Du coté des images de synthèses, ça a déjà pas mal avancée. Entre Matrix, Avatar, et les motion capture de Zemeckis, il y a déjà une forte avancée d'effectuée. Dans le prochain Tron, l'un des personnages est numérique, et quand on ne le sait pas on ne le remarque pas forcément (même si quelque chose cloche toujours dans l'animation.) On est toujours pas dans Sim0ne, ça prend toujours énormément de temps et d'argent, mais la piste est dégagée.
D'une part les robots apportent de l'eau à mon moulin (cf. nom de mon blog).
RépondreSupprimerD'autre part, je suis sûr qu'on pourra arriver à quelque chose d'assez fascinant avec des pantins très ressemblants. Je me souviens de la séquence de la poupée mécanique ricanante dans Profondo rosso, qui m'a beaucoup marqué et qui a sûrement influencé les créateurs de la série des Chucky.
Avec le numérique c'est pas mal mais il y a toujours un bug qui rompt le charme (le trouble). Comme cette manie qu'ils ont, pour faire vrai, d'agiter constamment les cheveux des humanoïdes de synthèse comme si un ventilateur était dirigé en permanence sur eux.
Le problème de la synthèse c'est qu'elle est précisément trop robotique. Les robots réalistes eux, auront une matérialité qui les inscrira dans l'espace comme des êtres vivants. ils feront du bruit en bougeant. Même leurs défauts techniques pourront ressembler à des imperfections physiques ou physiologiques.