22.10.10

LA CUISINE DE TF1

Très amusante cette émission, Masterchef. J'ai remarqué que certains plans à Venise où la présentatrice s'adressait aux candidats (il pleuvait) n'étaient pas tournés au même moment que leurs contre-champs (il ne pleuvait pas) sur les candidats eux-mêmes. Ça en dit loin sur le naturel d'une telle entreprise. On ne sait pas jusqu'où va la scénarisation…
Very funny this show, Masterchief. I noticed that some shots in Venice didn't match with others : one person speaks to another when it rains and in the reverse shot on the person listening, the rain has magically vanished. It says a lot on the nature of such an enterprise. You wonder how far this is all completely scripted…

2 commentaires:

  1. Etrange cette obessesion de la nourriture et de la cuisine.. combien d'émissions culinaires sur les différentes chaînes avec des chefs cuistôts jouant les gardes chiourme comme si ne pas savoir faire à manger était le crime ultime ? cet étalage de bouffe, d'aussi bonne qualité soit elle, donne tout de même envie de vomir surtout quand certains n'ont rien à mange ou seuelement des cochonneries (je suis doute un peu démago de dire cela, mais voir sur Mastercef un des juges refuser avec agressivité un plat parce qu'il serait vraiment trop mal présenté, ça laisse rêveur que le public ait envie d'assister à ça).

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  2. Je suis d'accord. Tout cela est assez maladif et régressif. Il y a d'une part la nostalgie de la punition (syndrome du pensionnat) et d'autre part un repli grégaire et presque animal sur la nourriture, comme seule certitude tangible et réelle. On ne pense plus, on suce, on mastique. On ne sort plus, on cuisine. Retour à la prime enfance, paradis de la non pensée, où tout est rythmé par l'alimentation, réconfort absolu dans un monde incompréhensible. Regarder son assiette et donc son ventre, c'est refuser de regarder le monde et l'avenir…

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