4.10.10

FLASH-BACK

Ça devient la tarte à la crème à la télé. Maintenant dans n'importe quelle émission, genre Secret Story, on fait intervenir des flashbacks, qu'immanquablement on décolore en simili noir et blanc pour les distinguer du reste. Pour moi, la seule manière correcte de faire des flashbacks (au cinéma) c'est de ne pas les signaler par un traitement particulier de la couleur. Le spectateur n'est pas idiot.
It's becoming a fad on TV. Now any program, like Secret Story, involves flashbacks in fake black and white to distinguish them from the rest. For me, the only correct way to make flashbacks (in films) is precisely not to make a visible difference. The watcher is not stupid.

2 commentaires:

  1. Peut être en avez vous parlé déjà, auquel cas désolé, mais avez vous vu "1983" (Red Riding Trilogy). Ce troisième volet est très audacieux dans son utilisationd es flash backs, puisque rien ne les signale jamais. Parfois c'est à la fin d'une scène qu'on comprend que ce qu'on venait de voir était au passé. C'est déstabilisant et en même temps très signifiant. Certaines choses du passé vivent toujours au présent.

    Nikola

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  2. C'est aussi valable pour Lost, qui nous a bien eu au départ avec ses flash forward.
    Cela dit j'ai vu la Red Riding Trilogy et franchement c'est ce que j'ai vu de mieux dans le registre policier british avec quelques films des années 1970/80. Sans forfanterie, je vous conseille de vous reporter à ce que j'en ai dit dans Les Inrockuptibles. Le plus intéressant dans le registre que vous mentionnez, c'est qu'il y a des passerelles constantes entre les trois volets, qui peuvent se voir indépendamment, mais qui se suivent chronologiquement. Pour moi c'est le triomphe du style télévisuel anglais, ce qui est un compliment dans ma bouche car, en dehors de l'inégal Michael Powell et parfois Hitchcock, le cinéma anglais doit tout à la force documentaire de sa télévision.

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