4.10.10

ISRAËL-PALESTINE, IL FAUDRA BIEN SE DÉCIDER

Depuis des lustres on nous raconte des blagues à propos de soi-disant pourparlers de paix entre Israël et Palestine (qui échouent immanquablement). Deux pays sur le même territoire. Deux pays assez fantaisistes, qui n'ont jamais été de vrais pays avant le XXe siècle. Admettons que les deux peuples aux religions antagonistes, judaïsme et islam, veuillent cohabiter sur un même territoire. Cela semble difficile, mais admettons. Dans ce cas, il ne faut pas attendre qu'il se mettent d'accord, raisonnablement. Ça n'arrivera jamais. J'ai toujours pensé qu'Israël a été créé par les Occidentaux pour des raisons stratégiques, pour en quelque sorte garder un noyau occidental au sein du monde arabe.
Alors si on veut vraiment établir les deux pays, il n'y a pas dix solutions : il faut les séparer clairement. Comment ? D'abord en ne leur demandant pas leur avis. A-t-on consulté les populations lorsqu'on a bombardé le Kosovo ou l'Irak ? Donc que l'Onu réunisse les deux parties et leur impose une scission, qui sera contrôlée par une force militaire internationale. La question de Jérusalem est épineuse, mais devra être tranchée. Le reste du pays sera divisé en deux zones indépendantes : Israël d'un côté, Palestine de l'autre, séparés par un no-man's-land gardé par une armée de Casques Bleus (comme à Chypre). Les deux pays seront indépendants et souverains, à condition de respecter leur voisin. Comme en Irak ou en Iran, il faudra envoyer des inspecteurs de l'armement. Bref, la solution est internationale et militaire. Israël a commencé comme ça d'ailleurs.
For decades there are so-called peace talks between Israel and Palestine (which always fail). Two countries in the same territory. Two countries which had never been real countries before the twentieth century. Let us suppose that two people with conflicting religions, Judaism and Islam, can coexist on the same territory. This seems difficult, but let's admit it. In this case, why always wait for a gentlemen's agreement between the two ? It will never happen. I always thought that Israel was created by westerners for strategic reasons, to somehow control the Arab world from the inside.
So if one really wants to establish the two countries there are not ten solutions : they must be separated clearly. How? First, by not asking them their opinion. Were the people of Kosovo or Iraq consulted before they were bombed ? The UN should organize a meeting with both parties and impose them a split, which will be monitored by an international military force. The question of Jerusalem is a thorny one, but should be solved too. The rest of the country will be divided into two independent zones: on one side Israel, on the other, Palestine separated by a thick no-man's-land guarded by an army of peacekeepers (as in Cyprus). The two countries will be independent and sovereign, provided they respect their neighbor. As in Iraq or Iran, weapons inspectors should be sent to control the arms. In short, the solution is international and military. Israel started like this anyway.

2 commentaires:

  1. Un peu facile, cette solution en dix lignes, non? Le regard d'un mannequin, sans doute.

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  2. Bien sûr Monsieur pierR c'est un peu facile… et quasiment impossible à mettre en place. Mais on peut toujours rêver. Le but n'est pas de détailler dans ce blog la marche à suivre pour mettre un peu d'ordre et d'harmonie dans cette partie du monde (loin de moi cette idée), mais simplement de poser des jalons très succincts pour une réflexion. Ma solution simpliste, à l'emporte-pièce, personne ne la suggère et tout le monde se cache derrière son petit doigt en faisant semblant de croire qu'un jour Israéliens et Palestiniens accepteront de lâcher du lest pour entrer dans un réel processus de paix. ÇA N'ARRIVERA JAMAIS, car on ne peut pas être à la fois juge et partie. Les Israéliens ne feront JAMAIS assez de concessions, les Palestiniens n'accepteront JAMAIS les concessions minimes que pourraient faire les Israéliens. Il faut que l'un des deux renonce à quelque chose qui lui est cher (Jérusalem par exemple). C'est avant tout une question de geste. Les Palestiniens ne peuvent pas en faire car ils n'ont plus grand chose à céder ; les Israéliens non plus car ils sont partis dans une fuite en avant permanente. Donc, j'ai raison. Vous verrez, un jour on y viendra. Hélas il faudra peut-être quelque chose de plus grave pour qu'on se décide…

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