30.1.11

CRAB

Découvert par un extrême hasard la mention d'un film inconnu – indépendant américain – dont la bande-annonce donne assez envie de le voir : CLIC. C'est apparemment l'histoire d'un loser nommé Levi qui a des mains monstrueuses. Le titre : The Crab. Réalisatrice : Rona Mark.

26.1.11

MUSIQUE

J'avais plus ou moins décidé d'arrêter le blog, mais bon, ça me reprend. (Je n'écoute pas que du vieux rock, la gentille variéteuse néo-new wave La Roux vient de me passer dans les oreilles). Puisqu'on en est à la musique, une chose me frappe : les meilleurs utilisateurs de musique dans les films ne sont pas les plus mélomanes. Prenons trois nouveaux films assez dissemblables. Deux gros films américains en 3D (ça n'a rien à voir), le futuriste et plastiquement impeccable Tron l'héritage et le lourd Sanctum, plus un film français en 2D, Je suis un no man's land de mon ancien collègue Thierry Jousse*. Ce qui m'a frappé le plus c'est à quel point Jousse, qui est un musicophile averti et anime une émission sur France Musique, n'a pas le quart de la moitié d'une idée de ce que doit-être une musique de film. Non seulement celle de son film semble aléatoire – de longs passages sans musique, puis elle réapparaît brutalement. –, mais les climats suggérés par cette musique assez envahissante parfois ne sont pas adaptés à l'action. Par exemple dans une scène de forêt (bretonne ?) assez banale, on entend une musique de suspense torride et tropicale, qui fait trop second degré. Dans les deux films américains, au contraire, la musique est totalement organique, elle épouse parfaitement les circonvolutions du récit, sa dramaturgie. Qui plus est, Tron bénéficie de la touche Daft Punk, auteurs de la musique (on voit même les musiciens, très raccords avec leurs déguisements, en DJ dans une discothèque), qui ajoute une plus-value techno dans l'univers néoclassique de la musique hollywoodienne habituelle (bande annonce de Tron : CLIC). Bref, je pense qu'il ne doit pas y avoir de demi-mesure. Soit on utilise de la musique de bout en bout, en accompagnant ou boostant l'action, soit on n'en met pas du tout… Après, cela n'influe pas sur l'avis que je peux avoir sur les films. Le film de Jousse n'est pas déplaisant, mais a un côté La Route enchantée, film béat de Pierre Caron avec Charles Trénet, qui m'agace un peu. Je n'ai rien contre Trénet ni Katerine, mais les chanteurs ne sont bons que quand ils ne jouent pas des chanteurs… Je remarque en passant que les Cahiers du cinéma sont durs avec leurs anciens rédacteurs ou rédacteurs-en-chef. Les films de Jousse et Cédric Anger (L'avocat), qui sortent la même semaine, se font étriller dans la revue. Moi même, je n'ai pas été mieux traité par les Cahiers avec mon film l'an dernier
*Thierry a un problème avec les titres. Premier film : Les Invisibles. Deuxième : Je suis un no man's land. Ce sont des titres en creux qui manquent d'affirmation. Un titre doit être déclaratif pas évasif…

ROCKABILLY

Un des sommets absolus du rock'n'roll classique : Rockabilly Boogie par le Rock'n'Roll Trio de Johnny Burnette : CLIC (pas d'images filmées désolé). Le son brut et sauvage des années 1950. Je voulais commencer un film par ce morceau. Peut-être le ferai-je un jour.
Sur la photo, deux génies du rock : au milieu à gauche, Johnny Burnette, au milieu à droite,
Gene Vincent, qui cache son visage…
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GITANS

Pas vu mais la bande annonce donne très envie : La BM du Seigneur de Jean-Charles Hue. Enfin un bon film français ? J'y reviens si j'arrive à aller le voir…

21.1.11

NAVET EN VUE

Je viens de lire un entrefilet annonçant que Clint Eastwood doit réaliser un remake comédie musicale de A star is born (Une étoile est née) avec dans le rôle principal (tenu jadis par Janet Gaynor et Judy Garland) la belle Beyoncé (Knowles). Je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être nullissime. Clint confirme sa plongée dans le gâtisme : désormais il fait n'importe quoi.

20.1.11

DG

OSSANG a encore frappé, caramba !
Cedric me parle de Griffith à propos de la photo de Dharma Guns. C'est moi qui l'ai volontairement jaunie, mais il est exact que Ossang a un rapport très fort avec le cinéma muet. D'ailleurs en regardant le film j'ai beaucoup pensé à Guy Maddin, qui lui aussi est un fou-dingue qui continue le cinéma muet d'il y a cent ans. Ma théorie, très personnelle, c'est que les grands cinéastes d'aujourd'hui sont ceux qui ont un rapport très fort avec le cinéma muet. Phlippe Grandrieux, Guy Maddin, David Lynch, les Quay, Patrick Bokanowski, Forzani/Cattet, Sokourov, et d'autres qui ne me viennent pas immédiatement en tête, sont nés trop tard. Je ne m'inclus pas dans le lot par modestie, mais je pense exactement la même chose. J'ai les mêmes idées, les mêmes goûts plastico-archaïques que tous ces gens là. Le premier film qui m'a donné envie de devenir cinéaste, c'est Nosferatu de Murnau, que j'ai vu au lycée. Moi et un copain on a illico commencé à tourner quelques plans en noir et blanc près d'une maison abandonnée qui ressemblait vaguement à un château. J'avais écrit un pseudo scénario intitulé La Fleur rouge, me semble-t-il, dans lequel le seul élément en couleur devait être précisément une fleur rouge. Chez Ossang, qui a pourtant un vrai talent d'écrivain (voir ses livres), ce sont les mots qui convainquent le moins. Ils embrouillent. Mais le reste est miraculeux…

16.1.11

LA FLEMME CONTINUE

Pour une fois j'incluerai peut-être un film commercial américain parmi mes favoris de l'année (2011)…

3.1.11

INDIGNEZ-VOUS CONTRE HESSEL

Ceci est un pense-bête pour me souvenir de vous parler très bientôt de l'opuscule de Stéphane Hessel qui nous pollue avec ses vœux pieux. Je n'ai vu que ça à Noël partout autour de moi…

1.1.11

CHANGEMENT DE N°

Chers lecteurs, je vous souhaite sobrement une bonne année 2011.
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Que la neige soit avec nous et que la Russie arrête de jouer avec mes nerfs.