29.10.10

DEUX GENRES RACISTES : LA SCIENCE-FICTION ET L'HORREUR

On va dire que j'exagère, que je simplifie, que je généralise, mais je suis frappé par une chose : si les Noirs abondent dans les polars américains, la plupart du temps chargés des rôles de méchants, ils brillent par leur absence dans les films de science-fiction et d'horreur. Je sais, on va me citer le Blackula des années 1970, parodie blaxploitation de Dracula. OK. On peut aussi ajouter un film encore plus ancien, La nuit des morts-vivants, le premier film de Romero, dont le héros est un black. C'est une exception. Il y en a certes d'autres, mais très peu. La science-fiction, elle, est presque blanche à 100%. Evidemment, on voit ça et là un asiatique (Star trek), ou un métis, au fond à droite (Alien). Mais l'image SF est généralement complètement WASP. A la limite, on préfère ajouter quelques monstres de l'espace (dans les séries Babylon 5, Stargate, Star trek, ou dans Star Wars). Ou alors des humanoïdes bleus (Avatar).
Ce qui est incroyable c'est que personne ne semble remarquer que le métissage gagne du terrain et que dans 100 ans les populations et les types physiques seront sûrement bien plus mixés qu'aujourd'hui. Donc l'hypothèse la plus plausible c'est que dans un millier d'années (sauf accident irréversible), la majorité de la population humaine ressemblera plus ou moins aux Tahitiens ou aux Philippins. Il serait bon d'en tenir compte quand on se lance dans un film d'anticipation…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire