21.8.11

TOP 50

Un peu de distraction pour les longues soirées d'été, mon top 50 des années 2000 (je viens de retrouver ça en cherchant autre chose et en écoutant Hope Sandoval — dont la voix n'a pas changé, dix/quinze ans après Mazzy Star). Ordre alphabétique :
  • All about Lily Chou-Chou – Shunji Iwai (inédit)
  • Avant que j’oublie – Jacques Nolot
  • Contrôle d’identité – Christian Petzold
  • Cremaster Cycle – Matthew Barney
  • Dans la ville de Sylvia – Jose-Luis Guerin
  • Du soleil pour les gueux – Alain Guiraudie
  • Gambling, gods and LSD – Peter Mettler
  • Gerry – Gus Van Sant
  • Inland Empire – David Lynch
  • Institut Benjamenta – Steven et Timothy Quay
  • Intervention divine – Elia Suleiman
  • Japon – Carlos Reygadas
  • Kairo – Kiyoshi Kurosawa
  • L’Accordeur de tremblements de terre – Steven et Timothy Quay
  • L’Homme qui marche – Aurélia Georges
  • La Libertad – Lisandro Alonso
  • La Mort de Dante Lazarescu – Cristi Puiu
  • La Peau trouée – Julien Samani
  • La Vierge mise à nu par ses prétendants – Hong Sang Soo
  • Le Jour où le cochon est tombé dans le puits – Hong Sang Soo
  • Le Soleil – Alexandre Sokourov
  • Les Harmonies Werckmeister – Béla Tarr
  • Les Hommes – Ariane Michel
  • Lettre à la prison – Marc Scialom
  • Life without death – Frank Cole
  • Loft – Kiyoshi Kurosawa
  • Magic – Eric Khoo
  • Man on the moon – Milos Forman
  • Millenium Mambo – Hou Hsiao Hsien
  • Montag – Ulrich Köhler
  • Mullholland Drive – David Lynch
  • Panique au village – Vincent Patar et Stéphane Aubier
  • Phénomènes – M. Night Shyamalan
  • Ponyo sur la falaise – Hayao Miyazaki
  • Princesse Mononoké – Hayao Miyazaki
  • Séance – Kiyoshi Kurosawa
  • Syndromes and a century – Apitchapong Weerasethakul
  • The Brown Bunny – Vincent Gallo
  • The Pleasure of being robbed – Joshua Safdie
  • The Taste of tea – Katsuhito Ishii
  • The World – Jia Zhang Ke
  • Tokyo sonata – Kiyoshi Kurosawa
  • Triple agent – Eric Rohmer
  • Un lac – Philippe Grandrieux
  • Violent days – Lucile Chaufour
  • Wassup rockers – Larry Clark
  • Whisky – Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll
  • Winnipeg mon amour – Guy Maddin
  • Woman on the beach – Hong Sang Soo
  • Yi Yi – Edward Yang

12 commentaires:

  1. Marrante, cette liste; très discutable pour un critique!

    Pas un Godard! pas un Kiarostami! pas un Tarantino! pas un Bong Joon-ho!!!

    Après tout, pourquoi pas! (si on la prend comme celle d'un blogueur ordinaire)

    Je remarque que l'Asie fait un triomphe ici!

    La palme revenant à Kiyoshi Kurosawa (4 films), talonné de près par Hong Sang Soo (3 films), puis 2 Miyazaki!!! On y trouve même le très surestimé The World de Jia Zhang Ke!

    Léger étonnement également de trouver, par rapport à certains auteurs, tel titre plutôt qu'un autre plus évident. Je pense par exemple à Rohmer, Sokourov, A. Weerasethakul).

    Jamais vu un seul film des frères Quay. On dirait que ça vaut le coup? Et un bon paquet de "pas vus"... A peu près le nombre de désaccords, en fait:

    (du pire aux plus supportables)

    La Mort de Dante Lazarescu – Cristi Puiu
    The Pleasure of being robbed – Joshua (& Benny?) Safdie
    Man on the moon – Milos Forman
    Intervention divine – Elia Suleiman
    Phénomènes – M. Night Shyamalan
    Lettre à la prison – Marc Scialom
    Un lac – Philippe Grandrieux
    Les Harmonies Werckmeister – Béla Tarr

    Sinon, à part ça, plutôt d'accord pour le reste...

    Avec mes respects,

    Anthony Prunaud.

    RépondreSupprimer
  2. Cher Anthony,
    Vos réactions me font me demander pourquoi vous lisez mon blog. A priori il n'est pas pour vous. Pas assez conformiste.
    Je n'ai pas cité Godard ni Kiarostami (ni Straub), valeurs sûres de la critique académique parce que si je les respecte, ils ne me font pas vibrer. Ce sont des maîtres, comme on dit. C'est à dire des profs - et les profs ça me rase. KIarostami avait d'ailleurs sa carrière derrière lui dans les années 2000 (à part pour Ten, que je n'ai pas vu). Cela dit je suis un des rares à avoir vu son récent Shirin, dont personne n'a parlé.
    Quant à Bong Joon Ho, si The Host m'a vraiment surpris, Mother ne m'a pas touché et son segment pour le film Tokyo m'a semblé complètement nul. Je préfère largement dans ce cas les films de Chang Dong-Lee, une valeur sûre pour le coup.
    Le but de ce blog n'est pas de prendre le contre-pied de tout, mais de montrer qu'il peut y avoir des voix un peu plus indépendantes.
    La critique officielle ne surprend jamais et va toujours dans le même sens. En fait, elle finit par me suivre, mais elle est tellement lourde qu'elle met des siècles à se bouger.
    Vous me faites penser à faire une liste des cinéastes les plus surestimés pour moi, les fausses valeurs. Exemple : la bande Pialat/Doillon/Cassavetes, à laquelle on peut ajouter presque toute la Nouvelle vague : Rivette, Truffaut, Chabrol. Seul Rozier trouve grâce à mes yeux, ainsi que (parfois) Rohmer, (rarement) Godard. J'en passe et des meilleures (Coppola, père et fille, pfff !)

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour monOmbre,

    Votre réponse me fait douter de... vos aptitudes à lire :-D A priori, mon commentaire vous a agacé. Pas assez obséquieux :-D

    (j’arrête ici l’ironie)

    Pour commencer, et contrairement aux apparences (ou aux a priori) j’apprécie beaucoup votre blog! Pas seulement en tant que blog sur le cinéma, mais aussi par rapport à ce qui se fait plus généralement sur la blogosphère. J’aime le côté «foutraque» (comme je l’ai déjà dit une fois), nerveux, compulsif, expéditif, et même (parfois) pleurnichard! très différent (voire à l’opposé?) de vos articles sur support-papier (L’Huma, Les Inrocks; et anciennement Les Cahiers). Dois-je aussi ajouter que je vous tiens pour l’un des plus «intéressants»(sinon «meilleurs») critiques actuels? Et justement, parce que… non conformiste!

    Alors, ça va mieux avec le cirage? :-D

    Il y a une problématique plus vaste qui recouvre votre interrogation: «pourquoi vous lisez mon blog», c’est pourquoi «lit-on» tout court! Mais, n’allons pas si loin, et restons pour l’heure, aux blogs en général. Et, moi, personnellement, c’est pour y lire des billets, un ton, une parole «libres» («filtrées»), soit par l’institution, soit par une hiérarchie.

    Sur ce principe, je peux donc lire des gens très différents de moi (mais pas trop non plus) dont au moins j’apprécie le point de vue. A la lecture des uns et des autres, je me (re-)fais ma propre idée, sur les sujets abordés. Il en va de même pour les cinéastes, et le cinéma; manière pour moi d’essayer de «revoir» le monde... tel que je ne me le représentait pas (ou pouvoir me faire une autre idée du monde, différente de ce que je me représentais, etc...).

    Je peux aussi aborder rapidement la question des commentaires. Pourquoi commente-t-on un blog, et pourquoi pas un autre? J’imagine facilement que certains puisse le faire par copinage ou simple calcul, ou même par pure malveillance, mais pour ma part, je ne le fais que si j’ai une bonne dose de «sympathie» pour l’auteur des billets. Si on ne prend que cet aspect, on ne peut pas vraiment dire que vous ayez beaucoup de lecteurs qui vous témoignent de leur «sympathie» (oui, je sais, c’est une remarque... malveillante).

    Voilà, pour les amabilités; passons aux choses sérieuses...

    RépondreSupprimer
  4. (suite et fin)

    Sous forme de boutade, j’ai mis en doute vos aptitudes à lire... Personnellement, je mets votre ressentiment (?) sur le compte de votre humeur: vous avez dû sortir d’un navet innommable :-D Car si vous relisez bien le commentaire précédent, vous constaterez qu’il est articulé en deux temps: le premier par le «très discutable pour un critique!» et le second par le «(si on la prend comme celle d'un blogueur ordinaire)»

    Certes, dans votre réponse, vous voulez bien faire valoir votre qualité de critique. Et je veux bien entendre vos «justifications» (plutôt que «arguments»). Mais, croyez-vous vraiment qu’un lecteur, cinéphile («conformiste», dites-vous) peut accepter:

    "Je n’ai pas cité Godard ni Kiarostami (ni Straub), valeurs sûres de la critique académique parce que si je les respecte, ils ne me font pas vibrer. Ce sont des maîtres, comme on dit. C'est à dire des profs - et les profs ça me rase."? Surtout quand on ajoute plus loin: "Je préfère largement dans ce cas les films de Chang Dong-Lee, une valeur sûre pour le coup" !

    Je ne sais pas, mais pour moi, ça ressemble, à peu de choses près, à un discours critique, sans doute pas «dominant» (n'allons pas chercher pourquoi), mais assurément très «répandu» qui sévit depuis plusieurs décennies au sein d’une rédaction bien installée ou à la radio...

    Ensuite, je passe sur l’auto-complaisance (aveugle): "En fait, elle [la critique officielle] finit par me suivre, mais elle est tellement lourde qu'elle met des siècles à se bouger." et me pencherais davantage sur les problèmes de «contre-pied de tout», «des voix un peu plus indépendantes», et résumerai notre différend par le «conformisme de l’un»...

    Man on the moon – Milos Forman
    La Mort de Dante Lazarescu – Cristi Puiu
    Mullholland Drive – David Lynch
    Princesse Mononoké – Hayao Miyazaki
    Ponyo sur la falaise – Hayao Miyazaki
    Tokyo sonata – Kiyoshi Kurosawa
    The World – Jia Zhang Ke
    Yi Yi – Edward Yang

    ...ou le snobisme de l’autre (mais, toujours du même):

    All about Lily Chou-Chou – Shunji Iwai (inédit)
    Contrôle d’identité – Christian Petzold
    Gambling, gods and LSD – Peter Mettler
    Les Hommes – Ariane Michel
    La Libertad – Lisandro Alonso
    Life without death – Frank Cole
    La Peau trouée – Julien Samani
    Whisky – Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll

    Ce qui ne m’empêche pas pour autant d’être par moments (et par chance?) assez d’accord avec vous. Ainsi, pour ce qui est de Kiarostami (que je n’aime pas vraiment en tant que cinéaste), j’ai comme vous fait l’expérience de Shirin. J’en vois les qualités, mais très vite les limites. En revanche, si ça peut vous encourager à y jeter un œil, selon moi, Ten est un film important. Et en ce qui concerne sa «carrière derrière lui», je suis loin de rejeter son dernier: Copie conforme.

    Assez d’accord surtout, avec ces appréciations sur les films de Bong, que vous mentionnez, quoiqu’il manque cruellement... Memories of murder!

    Et enfin, sur la fausse monnaie (les fausses valeurs), je ne vous suis qu’à moitié, car il y en a (eu) beaucoup d’autres, et de façon beaucoup plus manifeste, parmi des «auteurs» plus ou moins récents: Altman, Scorsese, Lynch, Coen, Todd Haynes; Resnais, Chéreau, Audiard, Dardenne; Almodovar... Jia Zhang-ke, Wong Kar Wai.

    Très cordialement,

    Anthony Prunaud.

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour Anthony,
    Au moins vous êtes un bon lecteur. Je dois dire que je n'avais pas tout compris dans votre commentaire. Là je comprends mieux, mais il y a encore quelques trous. Donc, pour vous le conformisme c'est aimer ce que vous considérez des fausses valeurs vous mêmes. Je suis assez d'accord sur votre liste, dont je retirerai Lynch, Resnais (et encore je connais mal), Jia Zhang-Ke. Wong Kar Wai j'hésite. Je n'ai pas vu Memories of murder, mais je ne comprends pas votre fixation sur Bong Joon Ho.
    Ce qui me choque vraiment c'est que vous taxiez de snobisme ma liste de films peu connus. Pour ne pas être snob il faut n'aimer que des films d'auteur reconnus et oblitérés par le CFAR (Comité des Films d'Auteur Respectables) ? Ce sont simplement des œuvres rares. Libre à moi de les aimer. Et tant pis si c'est conformiste d'aimer les films de Miyazaki. C'est vraiment quelqu'un qui m'a réconcilié avec le dessin animé. Je brûlerais toute l'œuvre de Rivette pour un seul film de Miyazaki. Snob ou conformiste ou les deux, cela ne me fait ni chaud ni froid. Ce qui est sûr c'est que personne n'aime exactement les mêmes choses. Moi-même je change d'avis au fil du temps. Donc tout va bien.
    Amitiés
    VO

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour VO!

    Vous voyez, il n'y avait pas de quoi prendre la mouche! :-D

    La fixette sur Bong? C’est juste parce que je le tiens pour une révélation majeure (pardon d'insister) du cinéma coréen des années 2000!

    Concernant Lynch et Resnais, vous avez raison, j’y vais un peu fort: ce ne sont pas des «fausses valeurs». Pour moi, ils sont surévalués, ou très mal abordés. Oui, bon, j’ai mélangé...

    Jia Zhang-Ke, c’est un peu pareil que vous avec Wong Kar Wai; mais pour lui, non, je maintiens... même si je peux me tromper! :-D

    Après votre conclusion sur le conformisme, je ne sais pas d’où vous la tirez... bien qu’il y ait un peu de cela! Je n’ai pas dit un truc comme: «le conformisme c'est aimer ce que [je] considère des fausses valeurs [moi-même]». Dans vos avis tranchés que je partage à moitié... il y a des cinéastes qui sont «officiellement reconnus» (Pialat, Doillon, Cassavetes), que je trouve très largement surévalués dans l’ensemble, mais qui au cas par cas livrent des «perles». Par exemple, Van Gogh de Pialat, c’est loin d’être mauvais. Opening night (vu il y a très longtemps), non plus, je crois. Doillon, je ne sais plus. Il y en a un ou deux, disons La Femme qui pleure, et pfuitt (en fait, je m’en tape un peu)?
    Pour la famille Coppola: le père est grand; surtout quand on re-voit les films. Et la fille, pour le moment, c’est un coup sur trois.

    Donc, je me force à aller les voir, oui, et parfois, je suis surpris... «en bien».

    (zut, plus la place!)

    RépondreSupprimer
  7. (suite et fin)

    Quant au snobisme, bon, c’est un petit peu plus compliqué. Dans le dico, la définition n’est pas terrible. Je le prends dans le sens d’«affectation», «pose». Dans ce sens, oui, élire dans votre «Top 50» une bonne dizaine de titres quasiment inconnus, ça relève d’une forme de «snobisme». Mais, en fait, moi, je n’ai absolument rien contre le snobisme, je suis même plutôt favorable! Surtout si, et c’est le cas puisque vous l’affirmez, on aime vraiment ce qu’on avance! Je dirais que c’est le «bon» snobisme, au contraire du «faux» : en gros, on aime Godard ou Resnais (Duras, Marker, Sokourov), parce sinon on est un plouc.

    Et donc, il y a un truc que vous soulevez, un peu involontairement, c’est que le critique, c’est quelqu’un qui doit justement naviguer entre les deux attitudes, osciller entre les deux pôles: conformisme (un petit forcément au bout du compte) et snobisme (pour ne pas se montrer moutonnier). Mais, à chaque fois, je crois, il doit avoir le «bon» discernement et transmettre ce qu’il considère, lui, être à l’arrivée le «bon goût».

    Donc, mon reproche en général à la critique, c’est surtout l’un (le conformisme culturel) et très peu (ou très mal) l’autre. Votre liste, si vous me demandez mon avis, elle finit par être snob, ce qui n’est pas un défaut en soi, je répète, mais au détriment des «maîtres», que vous... «expédiez» (injustement)! Et là, ça pose un problème de «crédibilité», etc. Vous, comme je vous lis régulièrement, je vous connais, donc c’est ajusté au fur et à mesure, au fil des lectures. Mais, celui qui vous découvre peut être totalement désorienté. Je ne dis pas que c’est mauvais, et vous pouvez aussi vous en battre royalement, sur quoi je ne vous donnerais même pas tort! Mais, généralement, les lecteurs de base tournent les talons, parce que trop «obscur», et tout, et tout...

    Mais, ce serait un long débat, d’autant plus que vous n’en ratez pas une! :-D "Je brûlerais toute l'œuvre de Rivette pour un seul film de Miyazaki", dit-il! Quand même, que faites-vous de: La Bande des quatre, La Belle noiseuse (version longue), et La Religieuse!? Ne me dites pas que ça vous fait déféquer! Si? (oh la la, encore un! mais comment font-ils? :-D

    Bon, sur la diversité des goûts (et des couleurs), là-dessus, il n’y a rien à dire: difficile de trouver plus... consensuel! :-D

    Amitiés itou,

    AP

    RépondreSupprimer
  8. cher "Anthony",
    D'abord vous me parlez de pseudo. Désolé, je ne connais pas du tout l'autre pseudo que vous citez. Je ne lis pratiquement jamais les autres blogs. Le seul que je fréquente régulièrement comporte uniquement des images (et des clips que je lui pique parfois).
    Je ne veux pas que ce blog devienne le support d'un chat, donc je ne vous répondrai plus systématiquement. Pour Rivette je persiste, même si je n'ai pas vu La Religieuse ni la Bande des 4. La version courte de La Belle Noiseuse, si. Je sur-vomis cette représentation cultureuse de la peinture, de l'art, etc. Rivette est un cultureux de la + belle espèce. Coppola, à part La Conversation, je ne vois pas. Tetro m'a horrifié de A à Z. Du toc. Sokourov, même ceux qui disent l'aimer ne le connaissent pas. Personne n'a remarqué l'emprunt flagrant que j'ai fait à un de ses films (majeurs) dans mon film (mineur). Je n'aime pas tout chez lui (surtout L'Arche russe, exercice vain), mais il est l'auteur de certains des plus beaux documentaires que j'ai vus. Enfin, on ne va pas poursuivre ce débat cinéaste par cinéaste, ça ne sert à rien. Quant à vos réflexions sur mon snobisme ou mon côté obscur, elles ne tiennent pas la route. Ce que vous ne connaissez pas n'est pas forcément nul ou inférieur à ce que vous adorez (Rivette, le snob théâtreux de la NV). Il y a des chefs d'œuvre inconnus, contrairement à ce qu'on dit.
    A suivre (dans quelque temps)

    RépondreSupprimer
  9. Cher Anthony
    Pour mettre fin à ce fil je n'ai pas publié votre dernier commentaire. Je le résume : pour vous je suis snob mais cela ne vous gêne pas ; vous n'êtes pas inconditionnel de Rivette mais vous tenez certains de ses films pour majeurs (comme l'insupportable Secret défense que je me suis également tapé). C'est votre choix.
    Reprenons ce type de dialogue mais à une autre occasion.
    A bientôt
    V

    RépondreSupprimer
  10. P.S. Le terme "chef d'œuvre inconnu" était aussi un gag dans le contexte car "La Belle noiseuse" est une adaptation du "Chef d'œuvre inconnu" de Balzac. A propos je me suis trompé. En fait, j'ai vu la version longue du film !

    RépondreSupprimer
  11. Au moins quelqu'un qui ne me traite pas de snob et comprends que je ne cite pas "exprès" des films inconnus. "Life without death" est un cinépoème d'une intensité inouïe…

    RépondreSupprimer