9.8.11

ACTUALITÉ(S)

"Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises sont des violences urbaines qui ont commencé à Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005, puis se sont répandues dans un grand nombre de banlieues à travers la France. L'état d'urgence a été déclaré le 8 novembre 2005, puis prolongé pour une durée de 3 semaines consécutives." (tiré de Wikipédia)
Ceci pour rafraîchir la mémoire à ceux qui pensent que les émeutes actuelles en Grande-Bretagne sont un cas isolé et nouveau. Si l'on ajoute à cela les nouvelles aventures des bourses mondiales qui s'effondrent au moindre prétexte, on retrouve des phénomènes chroniques et récurrents qui en disent long sur notre société occidentale. Les fils des pauvres cassent tout et ont la rage parce que les sales riches leur font constamment miroiter des biens de consommation qu'ils ne pourront jamais acquérir par des moyens légaux. (Pendant ce temps leurs rejetons dopés à la coke confondent la bourse et le poker en misant les avoirs de papa). C'est aussi simple et bête que ça. Le monde industriel a créé des dépendances qui lui ont permis de devenir de plus en plus industriel et de plus en plus riche. Le problème c'est que si les pauvres sont accros aux produits industriels (qui ne servent à rien), les riches sont accros aux moyens accrus que la vente de ces produits (aux classes moyennes) leur procurent. Je sais que j'ai déjà dit cela d'une autre manière, mais l'éternel retour de ces situations prouve que ce système aberrant va finir par s'autodétruire. Il faut que les riches paient, d'une manière ou d'une autre, puisque ce sont les uniques responsables de ces désordres. Réflexion valable sur un plan local, occidental, mais aussi mondial, à l'échelle des continents et des pays.
Les solutions ? Outre la frugalité généralisée, dont je parlais dans des posts précédents, il faudra que les riches acceptent, en plus, de réduire drastiquement leurs bénéfices. Bien sûr, ils refuseront toujours. Le plus grand piège de notre société c'est le confort. C'est une drogue. Evidemment je prêche dans le désert, je dis “il faut, il faut", mais peut-être que tous ces petits "il faut" aboutiront un jour à une prise de conscience. Quoique, je pense qu'en fait la prise de conscience arrivera de manière plus brutale. Hélas, dans un sens, ce qui sauve les riches c'est que les pauvres n'ont plus aucune doctrine (à part la religion musulmane par ci par là, qui reste tout de même minoritaire). Donc, il ne seront jamais organisés comme pouvaient l'être jadis des masses mues par les idéaux marxistes (très illusoires et irréalistes, certes). Les riches, eux, ont une doctrine extrêmement puissante, qu'on ne nomme pas doctrine mais qui en tient lieu : leurs privilèges. C'est pourquoi, au bout du compte, les riches pourraient encore être une fois gagnants, mais dans une configuration où la démocratie serait devenue caduque : une sorte de néo-Moyen-Age.
P. S. : pendant ce temps des papys vertueux comme Stéphane Hessel, dont le constat est dans le fond assez proche du mien, crient : “Indignez-vous !". L'heure n'est plus à l'indignation. L'indignation c'est bon pour les bourgeois de gauche. On n'arrivera à rien avec la politesse…

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