12.8.11

GUÉGUERRE

Je sens qu'en septembre les journalistes de magazine, en guise de marronniers, s'il n'y a pas eu de déflagration majeure d'ici là (genre DSK candidat aux présidentielles !, un tsunami nucléaire à Wall Street), vont s'amuser à titrer sur la guerre des Guerres des boutons. Micro-événement qui ne m'intéresse… guère. J'espère d'ailleurs pouvoir éviter le double pensum, et même le simple. Déjà l'original de Yves Robert était une grosse daube bêtifiante — dans le genre farce française antique à base de mouflets, j'ai un souvenir brumeux mais plus ému des Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque (à revoir). Donc, en septembre sort un premier remake, celui de Yann Samuell (dont je n'ai pas l'heur de connaître le travail), puis la semaine suivante un deuxième, de Christophe Baratier (l'auteur des Choristes, dont la mère a toujours regretté de m'avoir invité à une avant-première du premier film de son fiston passéiste). Du coup, celui de Baratier a été rebaptisé : La nouvelle guerre des boutons. Mort de rire. A priori, je pense qu'il va remporter la mise (plus grosse artillerie). Evidemment, sans l'avoir vu je pencherai pour l'outsider, celui de Samuell. Mais je dis ça juste comme ça en passant, réthoriquement, puisque j'espère les louper tous les deux. J'aimerais mieux revoir Super-8, qui n'est pas le film du siècle, mais qui racle les vieux pots avec un peu plus de classe et de folie. C'était le post pour rien du mois d'août (les mauvaises langues diront qu'il y en a d'autres).

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