30.8.11

JE PARDONNE

Je pardonne Nicolas Winding Refn pour son pompeux Guerrier silencieux (Valhalla rising), vision prétentieuse de la saga viking en Amérique, et même pour son bouffon Bronson, depuis que j'ai vu Drive, qui mêle le style un peu planant du Guerrier silencieux (mais à dose homéopathique) et le côté cru et brut de sa trilogie policière Pusher (que je n'ai pas vue en entier, me semble-t-il). Drive n'est pas le chef d'œuvre du siècle, mais certainement une excellente surprise, dont certains excités du montage mitraillette et de la caméra parkinsonienne devraient prendre de la graine. Presque plus beau dans le filmage urbain que Michael Mann. Tout de même étonnant qu'un cinéaste puisse autant varier de film en film. (La seule qui fait une mauvaise opération c'est la rousse maousse de Mad men, Christina Hendricks : elle a un micro-rôle dans le film.)

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