23.8.11

TOP 50 (SUITE)

Lire ci-dessous ma réponse aux commentaires sur mon best-of (qui ne couvre que les années 2000). Je m'attendais à de telles réactions. Il va de soi que les cinéphiles bien-pensants, respectueux des valeurs établies, seront toujours déçus par ce blog dans lequel la politique des auteurs n'a pas lieu (ou presque) et où certains lieux communs ne seront jamais acceptés.
Pour vous donner une idée des fausses valeurs auxquelles tout le monde souscrit dans le feu de l'action, que tout le monde gobe sans sourciller, et que personne n'ose remettre en question, rappelez vous le cas Wenders. Wim Wenders était dans les années 1980 un cinéaste à Palme d'or, unanimement salué. Aujourd'hui on se rend compte que son cinéma (sauf certains de ses tout premiers films à la rigueur) sentencieux et dépressif est à mettre à la trappe. D'ailleurs, il est lui-même à court d'inspiration et en a eu marre de débiter ses âneries dépressives sur la mort du cinéma (qui ont hélas beaucoup influencé un critique respecté comme Serge Daney) et ses réflexions alambiquées sur les médias, contemporaines de celles de Mac Luhan et Baudrillard. On peut derechef classer Wenders dans le camp des vieilles barbes romantico-académiques. Aujourd'hui on s'aperçoit qu'un dingo comme Werner Herzog, l'homme qui a bouffé sa chaussure et fait à pied Munich-Paris pour exorciser la maladie de Lotte Eisner, complètement tricard chez les cinéphiles dans les années 1990-2000, était le grand cinéaste allemand de l'après Fassbinder.

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