9.6.11

UNDERGROUND

Dans le journal gratuit de l'UGC, un article classe mon film et ceux d'Ossang dans l'underground. Pourquoi pas, du moment que ça rapporte. Euh, je plaisante… On ajoute à notre lot de rats de cave la chère Eva Ionesco, dont le premier long métrage sort bientôt. OK, c'est cool. A mon sens, on nage surtout dans le hasard total. Deux acteurs de mon film (Ossang et Eva) sortent un film comme réalisateurs un an après le mien. Une conjonction (astrale) chronologique incite donc à nous associer tous les trois, et, pourquoi pas, à nous catapulter chefs de file d'une nébuleuse néo-underground. C'est à mon sens symptomatique de deux choses : 1. la marge est terriblement absente dans le monde culturel d'aujourd'hui et on se jette sur tout ce qui pourrait y ressembler. 2. les journalistes ont le don de faire des amalgames et de créer ex-nihilo des mouvements, des tendances, des associations. Si seulement je savais m'en servir pour me vendre et pour trouver des financements à mes projets ! Il faudrait vraiment que je contacte Agnès b. avec cet article (elle a bien financé en partie le projet d'Ossang et participé légèrement à celui d'Eva). Cela dit, je préfère mille fois être classé dans l'underground que dans le mainstream. Pas par snobisme, mais parce que je préfère l'ombre à la pleine lumière. Voir mon pseudo ci-dessous.

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