25.12.10

JE ME RÉPÈTE

Eh oui, encore la même histoire. Je redis que dans l'hebdomadaire auquel je collabore, dont aucun des journalistes n'a daigné voir mon film CRIME, en dehors de celui qui a écrit une critique (élogieuse certes), on a refusé que je fasse figurer mon propre film dans la liste des meilleurs films de 2010, pour la raison que je n'avais pas le droit de faire "la promotion" de mon œuvre. Mais à ce niveau, peut-on raisonnablement parler de "promotion" ? D'autant plus que le film n'est plus visible nulle part depuis septembre et que personne dans la presse ne l'a cité dans sa liste des films de 2010 (si peu l'ont vu). Je dirais qu'à ce stade, inclure son film dans un best of de l'année était au pire quelque chose d'amusant et d'anodin, et qu'au moins cela permettait de lui donner un tout petit peu plus d'existence. Infiniment peu…
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5 commentaires:

  1. A mon avis, ce n'est peut-être pas l'argument de la "promotion" qui fait que tu ne dois pas citer ton film, mais c'est simplement (je pense) pour t'éviter d'avoir tout simplement mauvais goût en mettant un film qui ferait bien tâche dans un top des inrocks.
    Soit ça ou le complot sioniste. Mais je pencherais plutôt pour la 1ère option.

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  2. J'avoue que sur ce coup-là (et sans avoir vu ton film), je te donne mille fois raison, c'est vraiment des crétins, les parfaits faux rebelles, ces inrockuptibles qui ne loupent aucune occasion de faire de la pub pour des gros machins dégueulasses. Par ailleurs, tout godardiens qu'ils sont, ils ont oublié que Godard citait "Vivre sa vie" dans sa liste de 62.

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  3. Merci à vous deux. Je comprends un peu le point de vue de ces rédacteurs en chef. Ils ont peur d'être ridicules en laissant un de leurs critiques "s'autopromouvoir". Mais c'est une crainte non fondée.
    Excellentissime, la référence à Godard. Elle est exacte, j'ai vérifié. Je vais en parler aux intéressés. Je n'avais que l'exemple de Skorecki en tête, qui avait procédé de même dans les années 1980.

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  4. D'ailleurs, comment fait-on si on a loupé - pas de sortie internationale oblige - crime ? J'en suis resté à la bande annonce et je dois dire que je suis alléché.

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  5. Si on l'a loupé : 1. On pétitionne, on organise un lobby. 2. On cherche sur Internet les éventuels piratages (il me semble qu'il y en a). 3. On soudoie le réalisateur (ou le producteur). 4. On attend la prochaine projo (?). 4. On attend la sortie du DVD (?)

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