30.11.11

NANAR (3)

Dans la famille nanar de la semaine, Je m'appelle Bernadette (bande-annonce : CLIC), qui hélas ne semble pas valoir quelques pépites précédentes (Or noir, Celles qui aimaient Wagner), mais qui devrait néanmoins réjouir quelques mauvais esprits. Il y serait question de la croisade de Dame Chirac pour les petites pièces jaunes en compagnie du preux Messire Douillet.

7 commentaires:

  1. Le cinéma Français pendant l'occupation produisait des films moins mièvres...

    XanaX

    RépondreSupprimer
  2. J'ai publié votre commentaire, mais je ne le comprends pas. Je pense qu'il y avait des films aussi mièvres pendant l'Occupation. C'est d'ailleurs en 1943 qu'on a produit aux Etats Unis la première biopic de Bernadette de Lourdes (je suppose que c'est la meilleure puisqu'elle est de Henry King). Par ailleurs Jean Delannoy, cinéaste typique de l'époque de l'occupation a tourné une autre version de cette histoire dans les années 1980. Je remarque enfin que c'est le deuxième film sur Lourdes cette année. Le premier étant le bien plus intéressant et distancié "Lourdes" de Jessica Hausner.

    RépondreSupprimer
  3. Bonsoir MonOmbre. C'était une boutade cynique pour signifier que même des réalisateurs tels Delannoy et consorts faisaient des films aussi mièvres voir moins dans une période tout de même plus troublée que la notre ... Aussi est ce que le film sur Lourdes qui sort cette semaine est un signe des temps à venir ?

    XanaX

    RépondreSupprimer
  4. C'est un peu ce que j'avais cru comprendre, mais hélas ça ne marche pas. Car ce genre de film est devenu largement minoritaire. L'époque n'est pas comparable et sa production artistique non plus.

    RépondreSupprimer
  5. Et puis la mièvrerie n'est pas le problème. D'une certaine manière un film comme "Peter Ibbetson" peut être considéré comme mièvre. Pourtant c'est un chef d'œuvre du romantisme hollywoodien.

    RépondreSupprimer
  6. Cher monOmbre,

    Personnellement lorsqu'une oeuvre se laisse envahir par la puérilité je dis également mièvre.
    Par contre lorsqu'une oeuvre comme "Peter Ibbetson" transcende, par son romantisme la potentielle mièvrerie de son histoire, j'emploie de préférence le mot "naïf" voir tout simplement "romantisme". Le romantisme raté est bien souvent mièvre à mes yeux. Le mot mièvre est péjoratif par définititon pas le mot "naïf" préférons le donc pour de tels chefs d'oeuvres de l'âge d'or d'Hollywood.

    Xanax

    RépondreSupprimer
  7. C'est vous qui avez lancé l'adjectif mièvre. Je l'ai repris bêtement, car "Peter Ibbetson" est effectivement tout sauf mièvre. Je suis donc complètement d'accord avec la distinction que vous faites. Et "naïf" est également un mot positif à mon sens, comme "primitif", "pauvre", ou même "idiot" (définitivement anobli par Dostoïevski).

    RépondreSupprimer