…d'emblée Le cheval de guerre de Steven Spielberg. Encore un cumulard/stakhanoviste/égotiste qui ne laisse pas de place pour ses petits camarades et croit avisé de sortir un deuxième film en tant que réalisateur quelques mois à peine après sa bouse tintinesque. Eh bien ça sera sans moi. Je vais encore me cogner le Eastwood (sauf si on me dit qu'il n'y a plus de places, ouf), et le Fincher (resucée de resucée de succès suédois bien amorti), qui m'intrigue un peu plus, enfin à peine. Encore un cinéaste surestimé dont on oublie qu'il est l'auteur de films tout à fait inexistants, comme Panic room, pur exercice technique (je ne me suis pas encore décidé à voir son Social network que j'ai en DVD).
Social Network est surtout à voir comme un "film scénarisé par Aaron Sorkin" (dialogues fous, vulgarisation intelligente des évènements et peur du vide). La mise en scène y est discrète, et intéressante surtout au niveau de la direction des acteurs, de la rythmique (le montage/mixage son est ahurissant, principalement la scène en boîte de nuit),ou si on s'intéresse aux effets visuels qui sont à la fois monstrueux et invisibles (donc qui ne présentent aucun intérêt si on ne s'intéresse pas aux effets spéciaux.)
RépondreSupprimerSon prochain film s'annonce assez proche : sublimer un scénario déjà existant avec ce qui se fait de mieux en matière de réalisation au service de la narration, plutôt que de se l'approprier complètement et faire un film moins parfait mais personnel (la seule patte de Fincher, c'est son coté maniaque. Panic Room, c'était ça : tant que sa caméra peut se faufiler partout, serrure, théière, ventilation, alors les personnages sont en danger)
ça fait plaisir de lire ça (même si je trouve que Eastwood aussi est surestimé...)
RépondreSupprimerC'est bien, tout le monde est d'accord alors. Fincher est un super technicien qui nous rase avec ses prouesses pour démonstrateur d'électroménager;
RépondreSupprimerQuant à Eastwood, si j'y vais c'est à reculons. Je n'ai pas vu ses dernières catas. J'ai déjà dit tout le mal que je pense de lui. Make my day, dimwit !