11.11.10

LES DENTS JOUENT DES CASTAGNETTES

Même si le film qui m'a le plus effrayé est espagnol, tourné en Bulgarie, en partie en anglais (Abandonnée de Nacho Cerda), je maintiens que la propension du pays de Franco et d'Almodovar à devenir un vivier du genre horrifique (influence probable du baroque catholique) ne produit rien d'extrêmement saillant. Peut-être ce genre ne me dit-il rien dans le fond. C'est fort possible et je l'ai souvent pensé, malgré mon attirance…
Je ne pense pas avoir le temps de voir Les yeux de Julia, de Guillem Morales, produit par l'omniprésent Guillermo Del Toro, éternelle éminence grise du cinéma latino-hispanique. Mais la bande annonce laisse présager un film plutôt bien foutu. Je n'en dirai pas autant de l'incursion mexicaine dans la science-fiction, Seres : Genesis, début d'une trilogie ringarde d'un certain Angel Mario Huerta, dont il suffit de connaître le film qui lui a donné envie de faire du cinéma
Karaté kid – pour comprendre le problème. Voir la photo (ci-contre), qui sent le sous-X-Files.
P.S. Soit dit en passant, certains ont attribué (à tort) à Nacho Cerda le fameux (et génial) film de dissection de l'alien de Roswell — pour la simple raison qu'il a réalisé le plus dérangeant film d'autopsie connu, le court métrage Aftermath.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire