11.3.11

MER

Après Alamar (= a la mar = à la mer) de Pedro Gonzalez Rubio, un nouveau film latino-américain au titre et à l'esprit proches, Agua fria de mar (Eau froide de la mer) de Paz Fabrega, mêle une humanité simple et la nature avec un bonheur étale, et une indifférenciation des termes : mère = mer = féminité. Un drame rentré qui amorce et suggère des drames, de l'incommunicabilité, mais sans en faire un plat. Une œuvre impeccable, sans graisse, sans fioritures, où les humeurs les plus diverses (concrètes et virtuelles) se mêlent en un tout atmosphérique.
Vive le cinéma sans bagage, sans œillères, en roue libre, dont les latinos et les Chinois sont actuelllement les meilleurs praticiens !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire