31.8.10

LA FIN DU NUMERO SIX

Extrêmement perturbé par la fin
du
Prisonnier
que je n'avais jamais vue et que j'ai découverte lors de sa diffusion sur Arte. Ces deux épisodes qui n'en sont qu'un seul scindé en deux, intitulés Il était une fois et Le dénouement, m'ont déroutés car il ressemblent à une sorte de sabordage carnavalesque et grinçant, orchestré par Patrick McGoohan lui-même, l'acteur principal et mastermind du Prisonnier. Sauf erreur ce sont les seuls qu'il a écrits et réalisés intégralement. Ça commence comme une psychanalyse sauvage, introduite par All you need is love des Beatles et tournée exclusivement dans un studio, où divers éléments de la série sont grossièrement schématisés et où N°2 tente de faire revivre à N°6 des événements de sa vie. Finalement ce qui me perturbe c'est justement l'omniprésence du studio et l'absence du Village et de ses rituels. La deuxième partie, dont le clou est un procès complètement ubuesque (où N°6 figure d'ailleurs une sorte de roi sur un trône), est sauvée par l'énigmatique et inquiétant Alexis Kanner, qui était déjà Billy the Kid, figure marquante de l'épisode western (Musique douce). Là il est accusé d'être un hippie (!). Disons que ces deux épisodes me déçoivent en bien car c'est parfaitement dans l'esprit de la série entière de ne jamais être où on ne l'attend. Le coup de génie c'est de l'avoir arrêtée au bout de seulement 17 épisodes. Le mythe était assuré.
Extremely upset by the ending of The Prisoner that I had never seen and just discovered when it was broadcasted on Arte. These two episodes are in fact a longer one split in two, entitled Once Upon a Time and Fall out. It confused me because it looked like a carnivalesque self-destruction orchestrated by Patrick McGoohan himself, main actor and mastermind of The Prisoner. He wrote and directed the two episodes. It begins as a wild psychoanalysis, introduced by All You Need Is Love by the Beatles, shot exclusively in a closed soundstage, where various elements of the series are roughly stylized. No. 2 attempts to make No. 6 reenact some events of his life. Finally, what disturbs me the most is precisely the synthetic indoor set and the absence of the Village and its rituals. The second part, where the centerpiece is a completely farcical trial (where n°6 sits on a throne like a king), is rescued by the enigmatic and disturbing Alexis Kanner, who was already Billy the Kid, key figure of the western episode (Living in Harmony). There, he is accused of being a hippie (!). I would say that the way these episodes disappoint me is quite positive, because it is in perfect tune with the spirit of the entire series which is always where we don't expect it to be. The genius touch is to have ended it after only 17 episodes. The creation of a myth was at this cost.

ALBATROSS

AMBIANCE GERMANIQUE (SUITE)
Je cherchais à savoir de qui était la musique d'intro et de fin de
l'étrange et prémonitoire Le monde sur le fil (1973) de RW Fassbinder. J'adore ce morceau aérien de Peter Green, intitulé Albatross, enregistré par le Fleetwood Mac première formule. Je checke sur iTunes. Je tombe sur la version idoine et aussi sur un autre Albatross très récent d'un groupe canadien nommé The Besnard Lakes. A priori j'aime aussi. Ecouté sur Youtube, le morceau fait penser en moins évident à MGMT. Mais certains les comparent aussi à leurs compatriotes Arcade Fire. A priori je n'en pense pas grand chose. Intéressé mais pour l'instant je n'irai pas jusqu'à acheter leur CD (je rappelle que le CD n'est pas cher et infiniment préférable au MP3, qui est le son le pire au monde). Je les mets sur liste d'attente…
P.S. A propos d'Allemands, il faudra que je vous parle un jour de German Oak, un groupe maudit des années 1970, qui était de Düsselforf comme Kraftwerk.
GERMANIC MOOD (CONTINUED)
I wished to know who authored the strange and foreboding music intro and end of World on a wire (1973) from RW Fassbinder. I love this song by Peter Green, entitled Albatross, he did for the first Fleetwood Mac version. I checked on iTunes and besides this I discovered a different and very recent Albatross by a Canadian group called The Besnard Lakes. The song reminds of MGMT but with more subtlety. Some also compare them to their countrymen Arcade Fire. At first I did not think much of it. Just great. I would not buy their CD (may I recall that the CD is not expensive and infinitely better than MP3, which is the worst sound ever). I put them on my waiting list ...
P. S. Speaking of Germans I must tell you someday about the crazy German Oak, a doomed band from the 70's who was from Düsseldorf just like Kraftwerk

MANNEQUINS

Clip anime de la reprise féminine de The model de Kraftwerk style vocaloid —> CF IMAGE —>
Video anime of the feminine cover of The model by Kraftwerk in vocaloid version — CF IMAGE —>
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Ne pas confondre avec :
LES MANNEQUINS
Kraftwerk
“Nous sommes immobiles dans la vitrine. Nous sommes les mannequins. On nous observe. Nous sentons vibrer notre pouls. […] Nous sommes les mannequins. Nous commencons a marcher et nous brisons la glace […]”
SHOWROOM DUMMIES
Kraftwerk
“We are standing here exposing ourselves. We are showroom dummies. We are being watched and we feel our pulse. We are showroom dummies […] We start to move and we break the glass […]”
“Wir sind Schaufensterpuppen”

28.8.10

INAUGURATION OF THE PLEASURE DOME

Il y aura évidemment des
There obviously will will be some
le regard qu'il m'intéresse
de privilégier n'est pas
celui-là, trompeur
the glance I will focus on
is not that one, deceiving
mais plutôt celui-ci, dessillé et
vide, intensément présent, omni-
scient, du MANNEQUIN artificiel
but rather this one, unsealed and empty,
intensely present and all-knowing,
of the showroom DUMMY